Le couple Potter résidait à Godric's Hollow dans un cottage que n'importe quelle autre famille pouvait envier. Les Potter vivaient sans peine parmi les moldus et les sorciers. Ils avaient la richesse et la popularité. Ils avaient de quoi faire vivre tout un régiment. Ils possédaient une petite usine de vifs d'ors qui fonctionnait bien, à merveille si on pouvait dire. Les Potter avaient ainsi tout ce dont on pouvait désirer. Cependant, il leur manquait quelque chose. Une chose que n'importe quel couple dit sang pur considérait comme un simple faire valoir destiné à perpétuer la ligné. Un petit être, un enfant. Voilà très exactement ce qu'ils voulaient depuis longtemps. Ils continuaient d'espérer même si les médicomages assuraient que Mrs Potter ne pouvait plus avoir d'enfants. C'est quand les Potter pensaient sérieusement à adopter que la grossesse de Mrs Potter fut annoncer. Cette nouvelle fut un peu comme un cadeau du ciel. C'est dans ce contexte que James naquit à Saint Mangouste, on l'accueillit comme s'il était un miracle. On savait déjà que ce jour-là James allait recevoir tout l'amour qu'un enfant pouvait avoir...

James avait toute l'attention de ses parents, sa mère l'observait comme la prunelle de ses yeux tandis que son père lui achetait un balai jouet ou autre. On le couvait beaucoup. Dés qu'il ouvrait la bouche, on attendait bien patiemment ce qu'il allait faire ou dire. Son père voyait en lui un gamin qu'il emmènerait plus tard aux matches de quidditch. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait pu lui raconter les contes de Beedle le Barde, celui qui revenait le plus souvent était celui des trois frères. James buvait les paroles de son père, il lui vouait déjà petit une admiration totale. Il était bien élevé, ses parents avaient pour philosophie qu'il fallait stimuler son imagination par le biais de diverses légendes. De son berceau, il apprenait à comprendre le monde, à l'observer. Dés qu'il faisait un bond en avant dans son évolution on fêtait cela à coup de chocogrenouilles et de jus de citrouille. La première fois que James voulait marcher, il alla seul dans le jardin et tomba dans les roses de sa mère. Il lui arrivait plusieurs fois ce genre de bricoles enfant et il revenait avec des griffures sur le visage. En vérité, James était bien mieux à quelque centimètres du sol sur son balai jouet. Il faisait déjà des ravages. Néanmoins, il lui manquait quelque chose de très important. Pendant plusieurs mois, il demandait un frère ou une sœur mais ses parents ne pouvaient pas lui donner. James avait beau rencontrer d'autres enfants, il lui fallait une présence régulière dans la maison, avec lui.

Plus Poudlard approchait, plus Mr Potter racontait énormément d'histoires sur cette école. On lui disait qu'il était un bon garçon, que les gryffondors n'accueillaient que les plus courageux. Alors il s'y voyait déjà et pour ajouter à tout cela son père y avait été aussi. Alors forcément, il rejetait totalement l'idée de finir à Serpentard. Comme preuve de magie, il faisait voler des objets à volo et il n'était rare de voir les désert de Mrs Potter lévitaient jusqu'à lui. Mieux encore l'un d'eux lui tomba sur la tête. Il amusait beaucoup ses parents, il était leur petite fierté. Mais il y a un temps où il faut s'arrêter. A force de couver James, le gamin développa une arrogance qui lui était propre, se voyant déjà comme le garçon le plus populaire de Poudlard. Dans un sens, il n'avait pas tord. A Poudlard, il avait trois amis qu'il ne quittait pas, tout quatre étaient des gryffondors comme on peut se l'imaginer. James occupait un peu la tête du groupe, on le considérait en quelque sorte comme celui qui menait un peu la bande. Néanmoins, ce n'était pas tout à fait ça. Sirius, Remus et Peter étaient comme ses frères, même s'il était bien plus attaché au premier. Sirius représentait exactement tout ce qu'il n'avait jamais eu : un frère. Une personne à qui il pouvait tout raconter. Remus quant à lui était la tête pensante du groupe, un peu le sage et James qualifiait affectueusement son problème de lycanthropie : un problème de fourrure. Et pour finir, Peter, c'était plus celui qui suivait mais qui riait aux blagues -parfois peu amusantes- de James. James l'aimait bien aussi mais c'était autre chose. Il le pensait un peu trop effacé. Cette petite bande gardait un secret. Et dans tout ça, il y avait un garçon qui cherchait à les faire renvoyer et qui les suivait tout le temps. James le détestait particulièrement, il avait pour nom Rogue mais il l'appelait plus communément Servillus. Le fait qu'il le ridiculise à cause de ses cheveux gras n'était qu'un prétexte. Un prétexte pour se venger d'une certaine manière. Il n'aimait tout bonnement pas ce serpentard et craignait qu'un jour il découvre le secret de Remus. De cette façon, il cachait sa crainte. Si seulement tout s'arrêtait juste à une animosité d'adolescent.

Non, il y avait aussi une certaine jalousie qui de base n'était qu'une incompréhension. Severus Rogue avait une amie du nom de Lily Evans. James ne parvenait pas à comprendre comment une fille comme elle pouvait défendre un type comme Rogue. Après tout, tout les opposait pas vrai ? Les questions de ce type traversaient souvent l'esprit de James. Puis vint un temps où James considéra Lily comme un défi. Si Rogue pouvait attiser sa compassion, il pouvait bien la compter à son tour parmi ses amis. Au début, elle l'envoyait balader par quelques phrases peu aimables mais James s'entêtait. C'était parfois une manière de réussite. Mais avec le temps, James se prit à son propre piège et finit à éprouver des sentiments pour cette gryffondor. Un sentiment étrange qu'il ne connaissait pas et qu'il n'accepta pas forcément au départ. Puis aujourd'hui, il est conscient qu'il aime réellement Lily mais il n'est pas totalement stupide, il sait qu'elle ne l'aime pas des masses.

Pour terminer sur Poudlard, ses études... James est un élève exceptionnel brillant tout particulièrement en métamorphose et défense contre les forces du mal. Pour tout dire l'histoire de la magie ne l'intéresse pas réellement et en potions il ne fait pas beaucoup d'efforts. Il préfère largement voler sur un balai ou lancer des sortilèges. James rapporte des points en réussissant en cours mais en perd peu après en faisant les pires idioties qui peuvent lui passer par la tête. Les heures de colle ? Il ne les compte plus. Aujourd'hui, il entre en sixième année, ses buses, il les a réussit à merveille mais cette année s'annonce sombre et puis Poudlard propose apparemment une belle surprise...